INCROYABLE le témoignage de l’Evangéliste William THERON Avez-vous lu son témoignage ?

Image William French 2020

Français

« Peut-être qu’aux yeux de ce monde tu es insignifiant ».
« Mais aux yeux de Dieu tu as de la VALEUR ».
J’aimerais t’offrir mon témoignage.
T’expliquer comment je suis passé de la misère à une vie nouvelle. Des passions à la délivrance. Des ténèbres à la lumière de l’évangile de Jésus.
Quel que soit ta situation de : Solitude… Déprime… Malade…Malheureux…
Condamnation… Tourmenté… Culpabilité …
LES CHOSES PEUVENT CHANGÉES.

TÉLÉCHARGEZ GRATUITEMENT MON TÉMOIGNAGE ICI http://wp.me/p8FpW3-y

BAMBARA

Dabaliban  ko ye  Kibaru Duman fↄla  WILLIAM THERON ka sereya ye

Aw ye a ka sereya kalan wa ?

A ka ko temqlen

Wakati  dↄ gԑlԑya la, a bԑ laban ka nafolo sↄrↄ, nka a bԑ to wasabaliya la ani a b’a ɲini ka bↄnԑ a yԑrԑ ni la, o cogo de la a bԑ na dↄ kunbԑ min bԑ na yԑlԑma don a ka ɲԑnamaya la… Sereya ɲumanba … Sereya min sera diɲԑ fan bԑԑ ani min bq don mùgù dusukun la kùsùbq. “An ka baaraw nↄ sera mↄgↄ minnu ma o ka can ni  mↄgↄ million wolonwula  ye diɲԑ kↄnↄ”.

Walisa ka nin sereya sↄrↄ fu aw k’a digi nin yↄrↄ la  http://wp.me/p8FpW3-y

 

Lire mon témoignage maintenant  en Français 
« Arraché des couloirs de l’enfer »

Mon témoignage a été l’objet d’un travail considérable, réalisé par de nombreux frères et sœurs de différentes langues, ethnies et nations. Ces personnes dévouées m’ont aidé dans la traduction, la distribution, mais également dans l’impression et l’expédition des livres, aujourd’hui imprimés dans 6 pays et continents.

La première partie raconte ma conversion à Dieu, la façon dont le Seigneur Jésus est venu me chercher, m’arracher et m’attirer à lui. Aujourd’hui mon témoignage parcourt le monde. Vous pouvez le télécharger gratuitement, dans 17 langues les plus connues, ou le lire sur notre site, dans plus de 40 autres langues, dialectes, langues vernaculaires (http://wp.me/p8FpW3-y).

Des centaines de milliers de personnes l’ont lu, nombre d’entre elles ont accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, d’autres encore parmi les croyants ont été fortifiés, restaurés, encouragés.

Dieu m’a ordonné de devenir son témoin parmi tant d’autres, évangéliste parmi les nations.
Son ordre d’allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création (Marc 16.15), résonne toujours et plus que jamais dans mon cœur avec joie et force.
Jusqu’à ce jour de décembre 2019, plus de 10 millions de personnes ont été atteintes, les actions d’évangélisation que je mène dans le monde avec la participation des églises locales, attirent toujours plus d’âmes au Seigneur.

A présent, le temps est venu pour vous de franchir le seuil qui vous conduit dans le récit de mon ancienne vie sans Dieu, pour entrer ensuite dans ma nouvelle vie en Jésus-Christ.

J’ai longuement réfléchi avant de prendre la décision d’écrire mon témoignage, pour la simple raison qu’il fallait me replonger dans un passé que je voulais absolument oublier. Mais j’ai fini par comprendre qu’il n’était pas possible de rester muet, alors que j’avais vécu quelque chose d’extraordinaire, une expérience unique et qu’il était nécessaire de partager ce que j’avais expérimenté afin d’aider celle ou celui qui passe par une grande détresse.

Il fallait absolument que mon expérience profite à d’autres. Je ne suis pas rentré dans tous les détails de ma vie, car certaines scènes auraient été trop dures à décrire. Et l’objectif de cet ouvrage étant de redonner courage là où il n’y a plus d’espoir, je reste donc persuadé, qu’après la lecture de ces quelques lignes, si vous désirez réellement un changement dans votre existence, vous pouvez vous attendre à vivre quelque chose d’exceptionnel, une nouvelle naissance, une nouvelle vie, un nouveau départ.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Dans ces quelques pages, je voudrais vous faire partager ce que fut ma vie jusqu’au moment où j’ai enfin rencontré la vérité et la vraie raison de vivre.
Il n’est pas facile de revenir sur les traces du passé, surtout lorsqu’il est douloureux et pénible; mais depuis un certain temps, je suis convaincu que je dois le faire pour servir de témoin à celui qui a reconstruit ma vie et le remercier.

Mais qui est cette personne? Qui peut réellement reconstruire une vie, quand on tombe si bas, qu’il n’y a plus d’espoir, plus aucune main pour saisir la vôtre et vous relever; quand les problèmes, le chagrin, vous écrasent au point que vous ne désirez plus que la mort pour être enfin libéré?

Ma vie sans Dieu, ce grand gâchis !

Maintes fois, je me suis posé la question de savoir pourquoi je suis né, pourquoi je suis venu sur cette terre de malheur!! Car depuis que je suis né, je n’ai cumulé que des déceptions et des échecs. Je n’ai compris que bien tard que nous sommes attirés puis aspirés dans un engrenage sans fin.

Et comme disent les gens de notre monde, soit nous naissons sous une bonne étoile soit sous une mauvaise. Et je crois que ma réponse est vite trouvée, car le jour de ma naissance a dû être, sous la pire étoile qui puisse exister.

Comme beaucoup de femmes, ma mère pensait avoir trouvé l’homme rare… qui serait aux petits soins, qu’il arriverait le plus souvent possible avec un bouquet de fleurs à la main. Mais elle était loin de cette belle réalité: très rapidement, ma mère s’est aperçue que mon père était quelqu’un de nerveux, agressif et qu’il devenait de plus en plus difficile à vivre.

La vie à la maison était difficile et triste; les choses ne s’arrangeaient pas avec le temps… jour après jour, mois après mois, les scènes de ménage se répétaient, la violence était le lot de notre quotidien. Nous avions très rarement des moments de paix et de joie. Le déchirement de cette vie agitée marquait nos visages sur lesquels les sourires ne s’affichaient qu’exceptionnellement. Les larmes coulaient souvent.

Aujourd’hui encore, plusieurs dizaines d’années après ces faits, des flashs de mon passé réapparaissent dans ma mémoire. Pourtant, je n’étais alors qu’un petit garçon de quatre ou cinq ans et ces souvenirs sont encore présents dans mon esprit. Car lorsqu’un enfant est battu et voit sa mère être frappée, ce sont des images qui tourmentent son esprit bien souvent toute sa vie et qui le mènent vers une dépression lente et longue, générant de profonds traumatismes et divers troubles.

C’est vers l’âge de sept ans que ma détresse fut la plus grande. J’ai d’ailleurs nommé cette période de ma vie dans le premier couloir de l’enfer.

Si j’avais le malheur de passer près de mon père alors qu’il était irrité, énervé, je prenais systématiquement des coups. Mon esprit n’était jamais en paix: j’étais sans arrêt en train de me demander comment je devais l’approcher, comment lui parler, si c’était le bon moment. J’étais sous une tension permanente, car tout cela produisait sur moi des effets très négatifs: je devenais de jour en jour un petit garçon renfermé sur lui-même, colérique et très agité.

Je me souviendrai toujours de ce jour où, dans un moment de violente colère, mon père m’a attrapé par les cheveux, m’a soulevé du sol et violemment jeté comme un vulgaire chiffon. Les larmes inondaient mon visage; j’étais terrorisé et habité d’une haine inexplicable. J’ai eu le nez cassé, je ne pouvais plus poser ma tête sur l’oreiller tellement j’avais mal à cause d’un hématome sur le cuir chevelu.
Ce jour-là, je me suis tourné vers mon père en le regardant droit dans les yeux et je lui ai lancé, la voix tremblante, cette menace: Papa, écoute-moi bien, je te jure que, quand j’aurai 18 ans et que je serai majeur, je reviendrai et je te tuerai!

Cette parole prononcée ce jour-là n’a cessé d’habiter mon esprit. Les années ont passé et rien n’a changé : les scènes de violence se répétaient. Il a fallu que ma mère se sépare de lui et décide de partir loin avec ses trois enfants de 4, 8 et 9 ans, pour qu’enfin cette première période de douleurs et de souffrance s’arrête.

A partir de ce moment-là, j’ai dû me battre dans la vie pour apporter un peu de nourriture dans nos assiettes. Ma mère ne faisait que quelques heures de ménage par semaine. Nous vivions dans une grande misère et, bien souvent, nous n’avions pas grand-chose à nous mettre sous la dent. A peine âgé d’onze-douze ans, je travaillais des heures durant afin de rapporter un peu d’argent à la maison.

Malgré cela et toutes les difficultés que j’avais connues dans ma jeune vie, je voulais devenir un battant, un gagnant. Les années ont été difficiles, arrosées de pleurs et assombries par le chagrin, mais elles m’ont formé et fait de moi un garçon courageux, n’ayant pas peur de travailler dur pour subvenir aux besoins de sa famille.

A ma majorité, j’ai voulu devenir quelqu’un d’important. J’ai été engagé comme représentant dans une importante société de distribution de matériel de maison et de sécurité. Je suis vite devenu un des meilleurs vendeurs de cette société au point qu’en quelques années seulement, mon salaire était considérable pour l’époque. Je raflais tous les concours et les récompenses de meilleur vendeur dans la gamme de produits que je représentais, ce qui m’a permis de pouvoir faire de beaux voyages autour du monde. J’ai pu découvrir ainsi de magnifiques pays comme le Maroc, la Suisse, l’Espagne, la Grèce.

C’était une période faste où enfin les choses semblaient aller de mieux en mieux et j’avais cette sensation de connaître un peu de bonheur.

Mais, malgré tout cela, je n’arrivais pas à me contenter de ce que j’avais. La souffrance d’un enfant battu, la précarité et la pauvreté que j’avais connues par le passé, m’obligeaient à vouloir plus et encore plus et toujours plus… C’est pourquoi je me suis lancé dans la création de plusieurs entreprises.

J’ai travaillé comme associé dans une affaire de location de vidéos et cela a été encore une belle réussite. Le magasin marchait fort bien et me rapportait beaucoup d’argent, mais toute cette richesse ne me suffisait pas encore. J’ai alors fondé une société dans l’immobilier qui s’est rapidement développée et l’argent coulait à flots. J’ai créé ensuite une troisième affaire de rachat d’or et de métaux précieux d’occasion que nous revendions à des fonderies. Je vous laisse imaginer ce que toutes ces transactions pouvaient me rapporter financièrement.

Aujourd’hui, j’aurais honte d’annoncer mes revenus de l’époque tellement ils étaient importants. Grâce à toutes ces affaires, je me suis bâti un véritable empire et je suis enfin devenu quelqu’un d’important dans le milieu du business.

Agé d’à peine une vingtaine d’années et grâce à toutes ces réussites, je ne peux plus rien me refuser. J’ai pu rapidement avoir tout ce que je voulais: superbe voiture, villa avec piscine, un bateau, etc. Je sortais beaucoup et dépensais sans compter. C’était la belle vie…

Sans y prendre vraiment garde, je me suis alors enfoncé tout doucement dans le deuxième couloir de l’enfer. Car, vous le savez certainement bien, quand on a beaucoup d’argent, on a de plus en plus d’amis et on mène la grande vie. J’ai alors commencé à fréquenter un monde épouvantable que je ne souhaite à personne de connaître.

En effet, mon argent, ma notoriété, mes sorties répétées, ma soif de connaître le bonheur, m’ont amené à rencontrer et connaître beaucoup de monde et quel monde!!

Mon cercle d’amis est devenu le monde immorale, j’ai sombré dans l’enfer de ce monde et ses addictions de toutes sortes je sortais avec de jeunes garçons et filles et je menais avec eux une vie infernale.

Les boisssons coulaient sans cesse au cours de nos soirées de folie qui duraient plusieurs jours de la semaine. Et j’étais persuadé qu’avec tout cela, j’allais enfin être heureux et combler le grand et profond vide de mon cœur.

Je rentrais chez moi épuisé, avec un seul désir: recommencer pour oublier mes soucis et le stress d’une vie à cent à l’heure. Ma descente dans ce couloir de l’enfer était bien entamée.

Je me souviens de cette soirée très arrosée dans une discothèque où l’alcool et la drogue étaient à la première place. Soudain il s’est formé un attroupement sur le parking de cette boîte de nuit où je me trouvais. Je me suis alors approché et, là, à terre était un des amis de ma bande qui gisait sur le sol. Il s’était piqué à l’héroïne et s’était retrouvé en overdose. Il était en train d’agoniser. Nous n’avons rien pu faire. Il est mort sous mes yeux, après quelques minutes d’une extrême agonie foudroyante.

Après ce qui venait de se passer sous mes yeux horrifiés, je me sentais si mal, si angoissé, que je n’avais plus de goût à rien. Pourtant j’avais tout ce que je voulais. Mais mon cœur restait triste. J’avais la sensation d’être seul au monde, m’efforçant sans cesse de combler ce vide, ce mal obscur et profond, indéfinissable et inaccessible au fond de moi. Avez-vous déjà ressenti ces choses? C’est un peu comme si vous étiez au volant d’une voiture sur une longue route et que vous rouliez, rouliez, sans savoir où vous allez. Sans direction, sans but. Une sorte de dégoût face au néant de la vie.

Voyez-vous, cette situation s’est prolongée pendant des années. Je n’ai jamais réellement eu un moment de véritable bonheur, rien que de simples sensations de joie très éphémères. Car j’étais toujours à la recherche de quelque chose de nouveau, qui pourrait donner un sens à ma vie. J’ai pourtant cru l’avoir trouvé lorsque j’ai rencontré une femme avec qui j’ai eu une petite fille, Vanessa. Mais très vite, j’ai déchanté. Je croyais avoir fabriqué mon petit cocon de bonheur. Quand je rentrais à la maison, je jouais mon rôle de gentil papa et de conjoint amoureux. Mais derrière ces belles et douces apparences, régnait en moi un profond désarroi; ma vie était insatisfaite. Aussi je gardais ma double vie où je m’étourdissais au milieu de mes relations et amis de ce monde de ténèbres.

Quelle n’a pas été ma surprise, lorsqu’un soir de décembre 1991 ma compagne m’annonce qu’elle me quitte, pour partir vivre avec un autre homme. Cette nouvelle m’a été fatale…
Quelques semaines plus tard, elle partait définitivement. Il me fallait à nouveau affronter cette terrible épreuve: encore une!! Comme si ma vie n’avait pas été assez cruellement éprouvée; comme si je devais souffrir encore plus!
Les jours qui ont suivi cette séparation m’ont plongé dans une nouvelle période de chagrin et de solitude intenses.

Un soir, seul sur la terrasse de mon appartement, saisi d’une forte angoisse et d’une insondable tristesse, affreusement seul face au néant. Mes larmes ne cessaient de couler à flots sur mon visage. Pour la première fois, je me retrouvais seul devant le néant. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Toute ma vie défilait devant mes yeux et j’étais convaincu que c’était le dernier jour de ma vie, parce que j’avais pris la ferme décision d’y mettre fin; plus rien n’avait de sens et il valait mieux que tout s’arrête au plus vite.

J’étais dans une telle obscurité et recouvert de ténèbres si épaisses que je ne voyais plus aucune issue devant moi. C’était un mur qui se dressait si haut que je n’apercevais plus la lumière.

Je me suis mis alors à crier de toutes mes forces, les regards tournés vers le ciel, en hurlant ces paroles de désespoir: Si tu existes, mon Dieu, alors je t’en supplie… fais quelque chose pour moi. Viens à mon secours ou alors je me jette en bas de l’immeuble! S’il te plaît… oui, s’il te plaît! Et pendant longtemps je ne cessais de répéter: Fais quelque chose pour moi, je t’en supplie! Ces moments de déchirement étaient trop forts, plus rien ne pouvait me consoler. Les heures défilaient impitoyablement, je vivais un véritable supplice. Il fallait que je prenne la décision d’en finir une bonne fois pour toutes.

Le grand tournant

Tandis que j’agonisais dans mon âme, j’ai ressenti soudain une paix profonde qui m’a envahi. Mes larmes se sont alors arrêtées de couler. J’avais la certitude que l’on m’avait entendu et la sensation incroyable et inexplicable que quelque chose venait de se passer. Je me sentais léger comme si j’avais reçu une bonne nouvelle. Et après avoir retrouvé mes esprits. J’ai repris courage et suis allé me coucher, rempli de cette paix inconnue mais si réelle, qui a envahi mon être entier.

A partir de ce moment-là, ma vie a basculé. Quelque chose s’est passé en moi. Mes cris de supplication et de détresse semblaient avoir touché le cœur de Dieu. Ce que je vais vous révéler maintenant va certainement vous surprendre, voire vous étonner. Malgré les terribles épreuves que je traversais douloureusement, j’étais en paix. Et vous allez voir qu’en quelques mois, l’empire que je m’étais bâti allait s’écrouler comme un véritable château de cartes.

La première affaire, dans laquelle j’étais associé, a rencontré des difficultés et mon associé majoritaire a souhaité que nous nous séparions. Ce coup a inauguré la première étape d’une succession d’événements qui allaient bouleverser et changer bien des choses dans mon existence.

Puis voilà que ma deuxième affaire dans l’immobilier a connu, dans la même période, de mauvais résultats qui ont abouti à la vente au franc symbolique de cette société pour éviter la banqueroute. La troisième affaire de rachat d’or et de métaux précieux dans laquelle j’avais un actionnaire associé, a dû fermer. Cet associé a été arrêté pour faute grave, détournement de fonds et abus de biens sociaux, mais il a réussi à fuir à l’étranger et tout s’est alors arrêté.

Et voilà comment en moins de deux, je me suis retrouvé dépouillé de tout ce que j’avais. J’étais ruiné. Je ne possédais plus rien. Mais, comme je vous le disais quelques lignes plus haut, malgré cette période catastrophique et inexplicable pour moi, quelque chose de nouveau était en train de naître dans ma vie. Tout s’orchestrait de manière incroyable et imprévisible.

Dans les jours qui ont suivi, j’ai eu une conversation télé­phonique avec des membres de ma famille installés en Nouvelle-Calédonie. Je leur ai appris les terribles moments par lesquels je passais. Ils ont alors insisté pour que je vienne passer quelque temps chez eux.
Ce que je n’ai pas tardé à faire, puisque, quelques mois plus tard, je débarquais à Nouméa. Mes parents avaient mis à ma disposition une cabane sur un terrain à Dumbéa (c’est une petite ville à quelques kilomètres de la capitale). Je m’y suis installé. Croyez-moi, ce nouveau logement jurait incroyablement avec le luxe auquel j’étais habitué: il n’y avait ni toilettes ni douche et tout se faisait en pleine nature!!

Moi qui, quelques temps auparavant, vivais dans un somptueux appartement au centre des plus beaux quartiers de Perpignan, dans le sud de la France. Moi qui paradais au volant d’une magnifique voiture et qui brassais de l’argent à ne plus savoir qu’en faire. Moi qui, la veille encore, étais ancien propriétaire et actionnaire d’entreprises, me voilà subitement réduit à vivre du jour au lendemain dans une cabane, privé de tout confort, au milieu des niaoulis et des bois-de-fer (arbres de la Nouvelle-Calédonie).

Mais j’ai accepté cette situation, je m’y suis adapté; car rien ne pouvait être pire que ce que j’avais connu auparavant.

J’avais pris l’habitude d’aller m’installer au bord d’une rivière, à quelques dizaines de mètres de chez moi, et, en fixant le ciel, je demandais à Dieu de diriger, conduire, transformer ma vie et surtout de me reconstruire.

Les choses ont alors commencé à prendre un autre tournant, une autre direction. J’ai fréquenté une église où j’ai rencontré des chrétiens qui me semblaient tous si heureux. Il y avait au milieu de ces personnes une atmosphère où régnait la paix. Je me sentais si bien. Mais j’étais encore esclave de bien des passions, je fumais plusieurs paquets de cigarettes par jour. Mon cœur était encore tout meurtri par ce passé dévastateur duquel je venais. Mais Dieu travaillait jour après jour dans ma vie ravagée.

Mon âme sauvée, oh quel miracle de Dieu.

J’ai demandé pardon à celui qui seul peut nous pardonner, nous transformer. Il n’a pas hésité à donner sa propre vie pour sauver la mienne. Je veux parler de Jésus, mon Sauveur, à qui j’ai donné mon cœur, et qui, aujourd’hui, alors que j’écris mon témoignage a fait de moi un homme nouveau. Jésus a reconstruit ma vie, m’a complètement délivré de toutes les passions qui me tenaient lié. Oui, je peux certifier que Jésus m’a arraché de l’enfer dans lequel j’étais bien engagé et qui me condamnait à la perdition.

Aujourd’hui, grâce à cette rencontre merveilleuse avec Jésus, je suis complètement libéré des chaînes qui m’entraînaient vers la mort.

Dieu a redonné un sens à ma vie, progressivement, avec douceur. Il m’a donné une femme merveilleuse, Devy qui a comblé de bonheur notre couple, et nous avons eu deux filles: Anaëlle et Maëlle.

Cela fait 20 ans maintenant que je suis installé en Nouvelle-Calédonie et que je sers l’Eternel dans mon église. Toutefois, j’avais un engagement à respecter en le mettant en œuvre. Dieu m’a appelé à être le témoin de ce qu’il a fait pour moi, en annonçant son amour merveilleux, partout, en tout temps.

Ce que j’ai écrit ne reflète qu’une infime partie de tout ce que j’ai pu vivre, car Dieu a fait tellement de choses en ma faveur, en m’accordant la vie éternelle et m’éloignant ainsi de la perdition.

En 2008, j’ai profité d’un voyage en France pour aller revoir mon père que j’avais, souvenez-vous, menacé de mort, alors que je n’étais encore qu’un petit garçon de sept ans. Lorsque je l’ai vu, au lieu de mettre à exécution ma terrible vengeance, je l’ai pris dans mes bras, je l’ai embrassé. Je lui ai tout pardonné. Depuis nous échangeons régulièrement de nos nouvelles. Je n’ai plus de haine, ni de colère à son égard; au contraire, je l’aime, malgré des souvenirs douloureux encore présents dans mes pensées.

Jésus seul est capable d’opérer de tels changements aussi profonds que complets.

Jésus a transformé ma haine en amour sincère. Qui aurait dit que je vivrais un tel renversement de situation? Mais une chose est certaine: si je n’avais pas rencontré et accepté Jésus dans ma vie, vous ne seriez pas en train de lire ce témoignage aujourd’hui. Oui, je le redis avec insistance, sans l’intervention de Dieu par Jésus, je ne serais plus de ce monde, car la vie était devenue trop oppressante, cruelle et injuste pour que je puisse la supporter plus longtemps.

A présent, je voudrais m’adresser à tous ceux qui me lisent et qui sont écrasés sous le poids d’une profonde souffrance; qui vivent une insurmontable solitude; qui se sentent mourir à petit feu, ou qui sont liés par des passions et des vices de toutes sortes. Sachez, chers amis, que vous ne pourrez jamais vous en libérer seuls, sans l’aide de Dieu. Comme la Bible le dit dans Ephésiens 6.12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Jésus lui-même a dit: Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Matthieu 11.28

Si nous n’appartenons pas à Dieu, nous n’aurons pas la force et les moyens de lutter et de combattre contre la puissance des ténèbres et seule la mort physique et spirituelle nous attend.

Mais si tu te tournes sincèrement vers Dieu, lui demandes de conduire ta vie, de la diriger, de la prendre en main et de te libérer de tout ce qui te retient esclave, alors tu peux en être certain: tu verras le bras de Dieu s’étendre vers toi et sa main puissante te saisir et te délivrer. Alors ne désespère plus. Car ce qui a été l’emprise de l’enfer sur toi, va maintenant céder la place à la victoire de Dieu dans ta vie.

Je voudrais maintenant m’adresser aussi à toi qui es souffrant à cause de la maladie. Là aussi, tu dois remettre ta vie entre les mains de Dieu, ton Sauveur. Certes, nous ne sommes pas maîtres de notre avenir ni du jour où nous devrons quitter cette terre. Car nous ne sommes que de passage ici-bas et devons accepter cette réalité, mais Dieu nous a fait des promesses certaines, dignes de foi. Si la dernière heure n’est pas arrivée, saisis la Parole de Dieu, rapportée dans Esaïe 53.4-5: Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.

Et encore, Psaume 103.1-5: Mon âme, bénis l’Eternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde; c’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. L’Eternel fait justice, il fait droit à tous les opprimés.

Demande à Jésus de visiter ton corps et de te délivrer de ta maladie. Crois-le d’une foi ferme et sans douter. Car ce sont ses promesses que tu peux voir s’accomplir dans ta vie. Et attends que l’œuvre de Dieu s’accomplisse car il est écrit dans sa Parole: Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. Lamentations 3.26

Si je peux te parler avec autant de conviction c’est parce que j’ai connu à plusieurs reprises la guérison miraculeuse. Je voudrais terminer ce livre en te donnant cet autre témoignage de guérison et de délivrance.

Le grand miracle de Dieu dans mon corps

En 2005, je suis tombé gravement malade. J’avais de violentes douleurs dans la nuque et je suis resté alité plusieurs jours sans pouvoir me lever. J’étais vidé de mes forces, je ressentais des douleurs cérébrales qui devenaient de plus en plus violentes, au point que je ne pouvais plus ouvrir les yeux. La lumière m’éblouissait et augmentait la douleur. Je suis resté plusieurs jours couché sans rien manger.

J’ai commencé à avoir de fortes pertes de mémoire, j’avais du mal à me souvenir du jour et de l’heure que nous étions. J’étais confus et j’avais de plus en plus de mal à parler.

Ma fille aînée a appelé le médecin de famille qui s’est immé­diatement rendu à mon chevet. Il a tout de suite suspecté une tumeur cérébrale et m’a immédiatement fait hospitaliser. Les services spécialisés ont pratiqué de nombreux examens (scanner, ponctions lombaires, etc.). Ces examens m’ont fait subir de violentes douleurs.

Après de longues heures d’attente, un médecin est venu me voir. Ma femme était à mes côtés quand il m’a apporté son diagnostic: une méningite «méningo-encéphalite herpétique». Il a souhaité nous parler franchement et nous a alors annoncés que les symptômes étaient très graves; qu’il allait me mettre sous antibiotiques très puissants pendant quinze jours. Il ne voulait pas se prononcer sur la suite et que seuls les résultats après le traitement antibiotique pourront nous en dire davantage. Il nous a prévenus que des séquelles pouvaient être importantes à la suite de cette méningo-encéphalite herpétique. Avant la découverte des antiviraux, la méningo-encéphalite herpétique était mortelle dans 70 % des cas et laissait de graves séquelles neuropsychologiques chez les survivants.

Devy et moi avons toujours pensé que notre médecin traitant et le médecin neurologue ne nous avaient pas tout révélés, car l’isolement total auquel j’étais soumis en disait long sur cette maladie contagieuse que j’avais attrapée.

Le neurologue m’a alors placé dans une petite pièce de quelques mètres carrés. Seul le personnel soignant pouvait y pénétrer, protégé de masques et de gants. J’avais l’impression d’être devenu porteur de radioactivité.

Je suis resté seul de longues heures. J’en ai alors profité pour parler à Jésus mon Sauveur et lui demander avec supplication de me guérir. Et, malgré toute l’agitation qu’il y avait autour de moi, j’étais en paix et gardais mes pensées et mon cœur en Jésus-Christ.

Quelques jours plus tard, on m’a changé de service pour me mettre dans une chambre en neurologie avec, par bonheur, un docteur que je connaissais bien par mon travail. Il prenait grand soin de moi et m’expliquait tout ce que l’on me faisait et dans quel but. Il ne m’a pas caché son inquiétude quant à l’exactitude du diagnostic de cette maladie, car, pour lui, il y avait beaucoup de zones d’ombre. Mais, au fur et à mesure des jours qui passaient, l’église, ma famille, nos amis chrétiens, priaient pour moi.

Dans le service où j’étais, j’allais de mieux en mieux. Le personnel était stupéfait de voir à quelle vitesse je me rétablissais. Après deux semaines de soin, je me sentais bien. J’avais l’impression de ne pas avoir été malade. J’en étais certain et ma famille était convaincue que le Seigneur m’avait complètement guéri.

Quant au docteur, lui, il ne voulait pas me lâcher. Il a exigé que je parte en Australie, pratiquer une IRM pour écarter toute crainte de séquelles et confirmer un rétablissement complet. Mon épouse et moi ne voulions pas partir, car pour nous, la guérison était totale. Mais le médecin a insisté fortement sans nous laisser le choix.

Quelques jours plus tard, nous sommes donc allés en Australie et y avons fait les contrôles. Et, sans grande surprise pour nous, le professeur qui nous a reçus afin d’interpréter les résultats de l’IRM, nous a annoncés qu’il n’y a plus la moindre trace de méningite et qu’aucune séquelle n’est constatée. Nous n’étions pas étonnés de ces propos, car nous avions déjà la certitude profonde dans nos cœurs que Dieu m’avait entièrement délivré. Dans le bureau où nous étions assis, je n’avais qu’une seule envie: m’écrier Merci, mon Seigneur! Combien tu es bon.

Voilà comment nous pouvons être libérés aussi de la maladie. Si tu fais confiance à Jésus, que tu lui demandes en croyant avec certitude que Dieu t’écoute et si tel est sa volonté, alors Dieu peut agir.

Dans un prochain témoignage, et si Dieu le permet, je témoignerai comment Dieu a ramené à la vie notre fille Maëlle qui est morte dans mes bras. Et bien d’autres guérisons divines, miraculeuses.

J’aimerais, pour terminer ensemble ces moments, que tu t’adresses à Dieu aussi simplement que je vais te le demander.

Es-tu dans la souffrance, malade, es-tu lié par des passions, par des vices, des addictions dont tu ne peux te débarrasser? Ou par d’autres liens? Je t’invite à te tourner vers Jésus tout simplement, comme j’ai pu le faire dans les moments de détresse les plus intenses. Demande-lui de t’aider, donnes-lui ton cœur, offre-lui ta vie! Et demande-lui de pardonner tous tes péchés qui te séparent de son amour et de sa présence.

Je peux t’assurer que Jésus va transformer ta vie, comme il l’a fait pour moi.

Je t’invite maintenant à prier avec moi, dis ces mots: Dieu de grâce, Jésus mon Sauveur, viens à mon secours! Tu me connais mieux que quiconque, puisque tu es mon créateur. Tu connais ma souffrance, alors viens me délivrer. Libère-moi de ce qui me tient lié et éloigné de toi. Fais de moi une nouvelle créature. Pardonne mes péchés et désormais conduis ma vie jusqu’à la fin de mes jours. Merci Jésus! Amen.

Je voudrais terminer cet ouvrage en rendant toute la gloire à mon Dieu, l’Eternel qui m’a sauvé, qui rappelons-le, a envoyé son Fils unique Jésus, pour que nous vivions par lui. Rien de tout ce que je viens d’écrire n’aurait été possible, si Jésus, le Sauveur du monde, n’était venu à mon secours.

Aujourd’hui, je suis un homme heureux, car je suis passé de la mort à la vie par Jésus qui est venu habiter mon cœur. Je sers chaque jour le Seigneur avec joie.
Bien sûr, nous traversons des moments éprouvants. Nous sommes sur cette terre remplie d’injustices et de problèmes, mais la paix que Jésus met dans nos cœurs, le bonheur véritable qu’il déverse dans nos vies et l’assurance d’être secouru et assisté par le Seigneur Tout-Puissant, toutes ces grâces nous garantissent une vie merveilleuse dans sa présence et à ses côtés.
Nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! 2 Corinthiens 5.20

Je dépose sur votre cœur ce passage de la Bible qui a scellé ma vie en Jésus.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3.16

Fin de mon témoignage.

 

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